mercredi, juillet 30, 2008

Comme un air d'été


Pour un plaisir accru, lire ce texte à voix haute

L'herbe verte qui bruisse, qui se froisse et qui, exquise, s'immisce sous la tache rouge , la robe qui s'étale, l'élégance, la chair de nacre, chair de caramel , miel .....too sweet
le pied innocent et meurtrier dans la sandale griffée.
Hécatombe chez les fourmis, le génocide .
Sur le coin du buisson, la fleur éclate au ralenti, en technicolor, la couleur et le parfum.... too sweet.

L'odeur de l'asphalte ne voyage pas jusqu'ici, l'asphalte qui craque, craquèle , s'écrase en petits bruits mou sou
s la lourde gougoune, le pied, rouleau compresseur, rouleau de chair ample et grasse .
Ici pas de sueur qui roule, se déroule et coule sans fin, sans faim, sans soif, dans les crevasses des peaux usées , fatiguées,
Pas des corps marqués par le soleil, rasoir brutal, violeur sans merci
la chaleur suspendue dans l'air , moite, qui s'effiloche comme un vieux bas de nylon déchiré.

l'été est ici et pas ailleurs

Chers lecteurs, je sors enfin de ma trop longue paresse et je reprends l'exploration.
Je vais vous parler d'art bientôt... promis promis