mardi, septembre 29, 2009

Foule atone sans idéal

Quand, il y a quelques années à Québec, on a voulu retirer Jef Fillion des ondes de la radio poubelle, quand on a voulu fermer la gueule à ce propagateur de haine, j'ai été atérée de la quantité de gens qui se sont mobilisés pour réclamer à grands coup d'autocollants la LIBARTÉ d'expression. L'obésité de la mobilisation m'était surtout douloureuse en comparaison à l'anorexie de celles qui l'on pouvait rencontrer lors des rassemblements pour manifester contre la guerre, contre des injustices sociales, pour réclamer un pays, ou encore pour dénoncer des ignominies politiques.

La mort de Falardeau m'a remis en tête cette douleur et je me suis souvenue que la foule n'était pas nombreuse à le suivre, que si les poings indignés ont fait un cortège d'honneur à Jef Fillion, Falardeau est trop souvent resté seul avec son DOIGT d'honneur,oui c'est ça monsieur, juste un doigt s'il vous plait.
Bien sûr, il s'amusait à dire des grossièretés et des énormités qui faisait friser tout le monde . En cela il a joué la valse des médias et leur a donné une grande partie de sa vie, du bonbon sûrette à sucer longtemps . Mais n'oublions pas l'artiste et l'homme engagé. C'était un cinéaste Faladeau et il n'a pas que fait Elvis Gratton.

Mon ami d'ORION (et oui encore lui) a écrit quelque chose qui nous rappelle que Falardeau n'était pas seulement ce personnage presque caricatural, encarcanné par les médias, mais qu'il était aussi attentionné, gentil, curieux, que c'était un découvreur à l'enthousiasme sans cesse renouvelé.

Écrire et lire

Pour faire suite à mon précédent billet, où je vous engageais à écrire aux partis politiques concernant l'abolition des programmes de soutien à la musique spécialisée, je vous mets en lien la lettre de D'orion qui pourra peut-être vous inspirer ainsi que la réponse du Bloc Québécois. Plus que jamais il faut se faire entendre et surtout les tenir à leurs (vagues) promesses.

jeudi, septembre 24, 2009

un baillon gros comme ça

Sournoisement, attendant que tout le monde ait les yeux rivés sur un été qu'on n'attendait plus, le trèèèèèèès cher gouvernement Harper a glissé un bâillon sans merci sur la musique spécialisée (Entendons par là, musique actuelle, art audio, producteurs et étiquettes indépendantes etc...)
C'était en plein mois d'août, j'ai failli passer outre comme vous tous, mais c'était sans compter sur mon fidèle ami D'Orion, qui lui-même frappé de plein fouet par cette couillonnade, s'est empressé de sonner l'alerte.
Il fallait bien que quelqu'un s'en charge, puisqu'en piètres prestidigitateurs de sous-sol d'église, les Conservateurs ont tenté de rendre invisible et insonore l'abolition des programmes de Subvention à l'enregistrement sonore des musiques spécialisées et d'aide à la distribution de musique spécialisée, Pour ne pas que ça rue dans les brancards, ils ont tenté de détourner notre attention en agitant une vieille marionnette râpée de la main droite.; plus d'argent dans la musique!!!!! Y que c'est l'fun. Y sont don ben cool les conservateurs!
On tente de nous faire croire que le bon gouvernement augmente les budgets en art, pour nous cacher derrière un minable écran de fumée, le poignard planté dans le dos des créateurs de musique spécialisée. Ben oui, ils vont augmenter les budgets de la "belle" musique.!!! Fini l'argent gaspillé pour des huluberlus qui font du bruit avec des morceaux de machines! Youpi! Plus encore d'argent engouffré dans l'industrie de la toune qui pogne et de la musique qui opiumise le peuple. Yé yéyéyé.....Splouch Académie et tous ses rejetons légitimes ou bâtards vont avoir encore plus d'argent pour peaufiner leurs arrangements sirupeux et s'assurer que pas un seul quidam, jusque dans le fin fond de Tête à la Baleine n'échappe à leur malédiction.
Je l'ai dit et je le répète, le nivellement de la culture, le rabotage de l'originalité, la castration de l'individualité dans l'expression artistique, sont les outils les plus efficaces pour anesthésier un peuple et le rendre docile et indifférent à toutes les énormités que peut faire son gouvernement et ceux des autres aussi d'ailleurs.
Si vous voulez vous faire entendre, faites comme d'Orion, écrivez aux autres partis. Dépêchez-vous pendant qu'on a encore le droit d'écrire à nos élus sans être traité comme un terroriste dans ce beau pays de Canada.

vendredi, septembre 11, 2009

Les paroles, les paroles, les paroleee...

Il a écrit
(...) Les nuages voyageurs font des dessins abtraits
ils me parlent de bonheur que jamais je n'entends(...)
(...) Condamné par le doute, immobile et craintif
je suis comme mon peuple indécis et rêveur
je parle à qui le veut de mon pays fictif
le coeur plein de vertige et rongé par la peur (...)
Extraits de La comète, André Fortin,

Serons-nous aussi rongés par la peur, ou bien irons-nous entendre les mots de notre histoire?
Si nous y sommes, peut-être que le souffle des mots libres s'insinuera-t-il en nous, souffle au coeur qui nous laissera debout .

Le Moulin à Paroles, du 12 ou 13 septembre , sur les plaines d'Abraham