un nouveau bébé, en papier... virtuel
Ceci se veut un espace d'expression sur la place de l'art dans ma vie. Je ne suis pas une artiste, mais j'aime l'art comme on aime quelque chose qu'on ne comprend pas tout à fait; avec dévotion et passion
Un bon matin du mois de mai, Conrad part labourer son champs sur son tracteur. À la fin de sa journée, il passe comme toujours devant la petite tonnelle en ruine qui borde le champs. Elle fut construite par une jeune femme romantique il y a bien longtemps. Conrad, romantique en secret, l'épargne donc de ses redoutables machines. Il n'y vient personne d'autre que lui. Or en cette journée de mai, il aperçoit sous la tonnelle un grand homme debout devant un chevalet. Conrad observe attentivement l'homme qui peint. Il le voit mélanger les couleurs, froncer les sourcils et attaquer la toile de grands gestes hardi.
Conrad intrigué, interpelle l'homme:
Le peintre ahuri lui répond:
Conrad fait celui qui comprend et repart sur son engin. Perplexe, il rentre chez lui, mais oublie bien vite cette réponse farfelue.
Le mois d'août arrive et avec lui, le temps de la moisson. Conrad s'installe sur sa moissonneuse-batteuse-lieuse (y que j'avais hâte de ploguer ce mot dans un billet). Arrivé au bout du champs, il repasse devant la tonnelle. Tout d'abord il la croit déserte, puis il repère l'artiste couché dans l'herbe, mâchonnant une tige de blé. Conrad toujours amical lui dit:
Et le peintre tout étonné lui répond:
*Cette fable c'est mon super L qui me l'a racontée et je me permets de vous en faire profiter