Comme un air de Country
Les murs de cet appartement sont trop fragiles. Trouant le silence morne, le voisin sourd comme un pot, gémit un air de country.
La complainte mélancolique d'un déraciné qui crève de retourner d'où il vient: "There's no place like home"
Les jours s'affalent un après l'autre, épuisés d'ennui.
Ils meurent silencieusement.
Alors vient la nuit, le sommeil clément, rempli de rêves. Parfois au matin, encore dans l'euphorie des chimères, je me sens pleine de joie, puis je m'éveille tout à fait.
Comme un malade trop longtemps alité, j'ai perdu le réflexe des gestes anodins, je me sens malhabile au quotidien. La texture plane des jours brouille mon esprit , comme un vertige au bord du vide.
Il faut être patiente, je ne suis pas patiente.
La lenteur du mouvement m'exaspère et me paralyse.
Comme un malade trop longtemps alité, j'ai perdu le réflexe des gestes anodins, je me sens malhabile au quotidien. La texture plane des jours brouille mon esprit , comme un vertige au bord du vide.
Il faut être patiente, je ne suis pas patiente.
La lenteur du mouvement m'exaspère et me paralyse.
Mais voilà la flamme tremblante, hésitante, qui s'étire et illumine le mur.
De quelle aventure dois-je remonter le cours?
Cela commence avec l'espoir et le désir.
Big Sista -