lundi, juillet 20, 2009

Fuck You too monsieur

"You obviously ca'nt read english, because you are an uneducated bigot" ( vous ne savez pas lire l'anglais puisque vous être visiblement des êtres sectaires et sans éducation)
Ce sont les propos édifiant tenus par Éric Amber propriétaire du bientôt feu théâtre Sainte-Catherine à Montréal à des éventuels spectateurs. Ces gens déploraient ne pas pouvoir obtenir d'informations en français dans le cadre du festival Zoofest qui se veut bilingue. Monsieur Amber a terminé tout cela d'un élégant " comprenez-vous l'expression anglophone: GO FUCK YOURSELF?"

C'est ti pas beau ça madame? Oui madame! On est anglophone et arrogant! (ça s'peut)
Je sais que ça n'est plus tellement de mise dans les milieux branchés de Montréal de dénoncer l'unilinguisme anglophone. À force de volonté de tolérance on est peut-être devenus encore plus colonisés.
Comprenez-moi bien, je considère que la culture des québécois anglophones est une partie intrinsèque et importante de notre patrimoine. Je ne voudrais certainement pas qu'elle disparaisse, mais je n'accepte pas non plus qu'on se permette de bafouer les autres culture en l'occurrence celle des francophones. Je ne comprends tout simplement pas qu'aujourd'hui , en 2009 à Montréal, quelqu'un se permette de travailler uniquement en anglais en s'adressant à une population bilingue et qu'ensuite il s'insurge de la réaction. Y'a toujours ben un boutte à jouer les victimes.
Le théâtre Sainte-Catherine fermera ses portes en décembre parce qu'ils succombent, disent-ils: "au racisme atterrant et au sectarisme dont fait preuve la société française à l'égard des minorités et des cultures non-francophones"
Y a-t-il des francophones racistes et bornés? SANS AUCUN DOUTE
Mais de là à dire que les minorités non francophones sont brimées à Montréal,!!!
Vous savez ce que je réponds à ça???
Ben.... Fuck you too monsieur
Remember LA LOI 101???


vendredi, juillet 17, 2009

L'art de réfléchir

Je connais quelqu'un qui réfléchit, je veux dire qui réfléchit vraiment. J'ose même croire que ce n'est pas seulement quelqu'un que je connais, mais un ami, pas un ami Facebook, un vrai.

Bien sûr il n'est pas le seul que je connaisse, mon très beau papa est un homme qui réfléchit beaucoup, mais il est vieux, c'est normal. Et il y a mon neveux G., mais il est très jeune c'est normal. Et dans son cas je devrais dire que d'abord et avant tout il philosophe.

Mais mon ami M réfléchit. Il ne répond pas toujours aux questions qu'on lui pose, parce qu'il faut qu'il réfléchisse ... ça me fascine. Je me sens toujours obligée de répondre, d'avoir une opinion comme tous les autres moutons qui bêlent le discours commun.

M. peut relire 100 fois la même page ou le même chapitre d'un livre pour le comprendre vraiment, plonger dans le sens et pas seulement l'effleurer.
Il doit se sentir souvent seul à pratiquer l'art de réfléchir.

Et oui.... c'est pas pour me vanter, mais moi j'ai un ami qui réfléchit!
Je pense que je vais essayer moi aussi.

lundi, juillet 13, 2009

Interview with Big Sistah on the radio


Si vous avez manqué cette entrevue mémorable sur CKRL cliquez ICI

Enfant de la balle


Entre deux averses, le soleil s'immisce sur la petite place . Le muret qui la borde d'un côté, est orné de famille; parents, jeunes enfants, attentifs, hilares, éblouis. Devant eux, sur les pavés, se dresse un étrange échafaudage de métal patiné à multiples étages asymétriques. C'est la scène, le castelet, l'univers de Louis Bergeron magicien de marionnettes, couturier d'histoire et troubadour des mots depuis... plusieurs fois l'enfance.
Ses marionnettes de déplacent à travers les paliers de ce décor, tout à coup le géant Paul Souci émerge pour pour répondre aux enfants: PAUL SOU-CI, PAUL SOU-CI et une fois le géant retourné dans ses terres, le soleil se lève et les histoires s'enchaînent. Je suis plantée là, un sourire sur béat sur les lèvres, j'ai oublié les courses qu'il faut faire, et les comptes qu'il faudrait bien payés et presque, presque oublié les méchants morons qui sillonnent la terre.

Louis Bergeron; nous l'avions reçu à l'émission l'Aerospatial sur les ondes de CKRL, je l'avais alors écouté, bouche bée, charmée, mais ce dimanche là, devant son géant et ses marionnettes, j'ai saisi toute l'ampleur de la beauté, créée par cet enfant de la balle. Je me disais qu'il y avait même peut-être là, des jeunes parents qui avaient été touchés par sa douce folie eux-mêmes quand ils étaient petits. Je vous l'ai dit, il a déjà traversé plusieurs enfances et pour notre grand bonheur, j'espère qu'il en traversera encore plusieurs.