vendredi, décembre 07, 2007

Le baiser qui tue


Une jeune femme, s'approche de la toile, blanche, immaculée, elle y dépose ses lèvres rouges. Avignon, juillet 2007.

La toile blanche de l'artiste: Cy Twombly, la jeune femme : Rindy Sam
Scandale, crime, désacration de l'oeuvre???? Geste artistique??

Cet article dans le Monde, raconte comment certains artistes ont choisi de réagir.

3 Comments:

At 8:36 a.m., Anonymous Anonyme said...

ce n'était pas à Paris, mais à Avignon, en France de toutes façons.

Je trouve que c'est un geste très intéressant même si ce type de travail est un peu dépassé aujourd'hui, Istvan Kantor [www.istvankantor.com], alias Monty Kantsin, en a fait une pratique artistique, il a entre autres a répandu de son sang sur des toiles de renom dans un musée à New York et à Québec je crois, de toutes façons, c'était dans les années quatre-vingts, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

Dans ce cas-ci, beaucoup moins viloent, plus féminin, ce geste traite de l'attirance,de la douceur et aussi de la violence. L'attirance d'une oeuvre, la douceur d'un baiser et la violence de la réaction médiatique. Pour moi, c'est un geste d'artiste qui me touche.

Et vous? vous n'avez eu envie de vous coller sur une oeuvre?

 
At 6:10 p.m., Blogger Big Sista said...

Merci pour la corection, le texte indique maintenant Avignon au lieu de Paris.

OUI!! il m'est arrivé d'avoir envie de me coller sur une oeuvre et même de m'y fondre. D'ailleurs, quand je vais dans les musées, je me fais souvent interpellée par les gardiens parce que j'ai toujours du mal à réfreiner mon désir de toucher l'oeuvre

 
At 7:10 a.m., Blogger & said...

La Terre entière a pris bien soin d'éviter de parler du livre Who Paid the Piper, en discutant de ce phénomène.

Ce tableau n'est pas une toile blanche, une parmi 10000000 copies de Malevitsch. Non, c'est carrément un canevas inaltéré. L'oeuvre a été de déballer les trucs et déclarer l'oeuvre terminée.

Que de pareils crétins fasse carrière en art, soit, ils seraient pourtant plus avisés de passer dans un autre programme, chais pas, moi, administration publique, mettons.

Mais que des musées les achètent, que des acheteurs se manifestent, et que finalement cette histoire fasse la nouvelle… Ça m'impressionne. Les plus morons des diplômés, les pros du par-coeur, montent aux barricades pour protéger l'intégrité de l'art moderne, auquel « les blaireaux ne comprennent rien ». Ils sont impuissants à faire la distinction, entre Malevitsch génial et Schnabel gros porc. Que dire ?

Ceci :
Ce qui a ému le monde, c'est que le vivant, en touchant ce qui est mort, a fait perdre de la valeur au produit.

xx
&.

 

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