mercredi, février 20, 2008

Construire le son

Je l'ai écrit à maintes reprises, ce que je trouve le plus exaltant dans l'art, c'est la possibilité de se plonger tout entier dans l'inconnu, d'arpenter sans guide ni repères un territoire potentiellement miné. Un de ces territoires que je parcours à l'aveuglette depuis un peu plus d'un an, est celui d'Érick D'Orion, artiste audio émérite et, à ma connaissance, unique.

Je dis artiste audio et en même temps je cherche comment le décrire. Il n'est pas musicien puisqu'il ne joue pas d'instruments de musique. Ce n'est pas un musicien techno, il ne fait pas de beat ou d'ambiance. Érick D'Orion est un artiste audio qui crée des installation sonores, qui dessine dans l'espace du son des portraits éphèmères et violemment évocateurs. Une basse électrique, un ordinateur portable, deux walkies-talkies, quelques micros, une console de mixage abîmée, un cul poule, voilà quelques un des objets qui lui servent à créer.


Vous le voyez ici en pleine performance vendredi le 15 février dernier au Café-bistrot L’Abraham-Martin de Méduse dans cette superbe photo d'Idra Labrie


Il y présentait la pièce À l’infinitif, une improvisation minimaliste utilisant des extraits de poèmes récités par les artistes dadas Raoul Hausmann, Tristan Tzara et Kurt Schwitters.

Pour vous plonger à votre tour , à corps perdu dans l'inconnu, faites un saut à Oboro du du 23 février au 29 mars 2008 pour :Érick d'Orion - Solo de musique concrète pour 6 pianos sans pianiste


Vous m'en donnerez des nouvelles

2 Comments:

At 9:13 a.m., Blogger ANNICK GAUVREAU said...

Merci à vous, grande exploratrice!

 
At 7:56 p.m., Anonymous Anonyme said...

S'agitait-il d'un autre Guy Nadon, ou de ce brésilien dont j'oublie le nom?

Accent Grave

 

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