vendredi, novembre 24, 2006

Philippe Noiret est mort

Philipe Noiret est mort et je suis triste, ou plutôt devrais-je dire, je suis doucement mélancolique.
Depuis l’annonce de sa mort hier je repense à ses films, à ceux qui m’ont marquée. Ils sont nombreux !

Plusieurs années après sa sortie je me rappelle avoir vu Zazie dans le Métro. C’était un de mes premiers contacts avec l’univers de Queneau et je me souviens être sortie du cinéma dans un état d’enchantement surréaliste. C’était probablement mon premier film avec Noiret et je suis tombée sous le charme de la voix, et le charme ne s’est jamais rompu depuis.

Alexandre le bienheureux se place parmi les films que j’ai vu et revu le plus souvent dans ma vie. J’étais totalement séduite par la liberté de la paresse d’Alexandre, sa façon si charmante d’appeler son chien : ‘’ Le chien, le chien’’, sans parler de l’ingéniosité de ce chien justement, pourvoyeur sans reproche et gardien redoutable de la quiétude de son maître. La fuite d’Alexandre devant les liens du mariage me procurait à chaque fois un sentiment de soulagement, de péril évité de justesse.

Et puis tous les autres films, Le vieux fusil qui m’a tant émue, Que la fête commence , Les palmes de monsieur Schultz, Grosse fatigue, Cinéma Paradisio et tant d’autres. Sa filmographie est impressionnante et je n’en dresserai pas la liste ici. Ces films où il a été tout à tour, touchant, tragique, comique énervant, je me les rappelle si clairement.

Et cette vois qui me faisait fondre, je suis bien heureuse qu’elle nous reste par la magie du Cinéma, bien heureuse qu’elle continue à séduire et à toucher des gens maintenant et ceux qui sont encore à naître et qui eux aussi un jour peut-être tomberont sous le charme à leur tour.

Bon voyage monsieur Noiret